Avec 45 conseillers régionaux et plus d’un milliard de budget en 2015, la Région Réunion affiche plusieurs compétences. Les 45 élus qui siègent dans l’hémicycle du Conseil Régional se réunissent au moins une fois par trimestre pour décider des grandes orientations de la Réunion. Ils votent ainsi la répartition du budget d’un montant global de plus d’un milliard d’euros.
La région apparaît comme la collectivité bénéficiant des transferts les plus importants.
Avec 45 conseillers régionaux et plus d’un milliard d’euros de budget pour l’année 2015, la Région affiche de multiples missions. La Région Réunion a précisément six principaux domaines de compétences :
- Le développement économique
- La formation
- L’éducation
- L’environnement et l’énergie
- La culture et le sport
- Les transport et l’aménagement du territoire : principal secteur de dépenses sur l’île avec deux tiers des 683 millions d’euros du budget dédié à l’investissement. Une somme largement impactée par le financement de la Nouvelle Route du Littoral.
Chaque année, La Région Réunion investit également 23 millions d’euros pour l’accès à la mobilité et la Continuité Territoriale afin de faciliter les liens de ses habitants avec la métropole.
Par conséquent, la Région Réunion dépasse ses prérogatives sur une compétence - normalement - dévolue à l’Etat.
En matière d’éducation, le Conseil Régional gère l’entretien des 44 lycées publics de l’île et la rémunération des personnels qui y travaillent. Et la Région Réunion a aussi pour mission de construire de nouveaux établissements scolaires en fonction des besoins de la population. A titre d’exemple, le lycée Bois de Nèfle Saint-Denis est en cours de réalisation. Son coût global est estimé à hauteur de 37 millions d’euros.
Dans le domaine du développement économique, la région est compétente en matière de planification, de programmation des équipements et d’aménagement du territoire :
- gestion des aides directes ou indirectes aux entreprises pour les inciter à s’implanter sur le territoire régional, les départements et les communes pouvant participer à leur financement dans le cadre de conventions passées avec la région ;
- rôle majeur dans l’élaboration et l’exécution de la partie régionale du contrat de plan ;
- gestion des transports régionaux de voyageurs, notamment ferroviaires (réseau des trains express régionaux, TER), et participation au financement des infrastructures, comme la construction de nouvelles lignes de TGV.
La région est également compétente dans le domaine de l’éducation et de la formation professionnelle :
- mise en œuvre des actions de formation professionnelle continue et d’apprentissage, ce qui inclut l’insertion des jeunes en difficulté et les formations en alternance ;
- construction, entretien et fonctionnement des lycées d’enseignement général et des lycées et établissements d’enseignement agricole.
Par la loi du 27 février 2002, des compétences nouvelles, qui appartenaient jusque-là à l’État, ont été transférées de manière expérimentale aux régions :
- protection du patrimoine ;
- développement des ports maritimes et des aérodromes ;
- mise en œuvre d’un plan régional pour la qualité de l’air et classement des réserves naturelles régionales, deux compétences nouvelles dans un domaine resté à l’écart des lois de décentralisation de 1983, à savoir l’environnement.
Enfin, la loi du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles confie à la région l’aménagement numérique.