Depuis vendredi, 105 personnes ont été déployées pour effectuer 60 heures de recherches pédestres, aériennes et maritimes.
A la demande du Président de la République et du Premier ministre, et pour répondre aux besoins de l’enquête, il a été décidé de déployer des moyens aériens, pédestres et maritimes afin de détecter la présence éventuelle de nouveaux débris flottants au large de La Réunion ou échoués sur l’île. Cette recherche est coordonnée par le préfet de La Réunion, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer.
Les moyens locaux des forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI, ministère de la défense) et des forces de sécurité (gendarmerie et police nationale, ministère de l’intérieur) sont mobilisés.
Les FAZSOI mobilisent un avion de type Casa, un hélicoptère de la marine de type Panther et la vedette « La Verdon ».
La gendarmerie met en œuvre sa vedette de la brigade nautique côtière et les hélicoptères de sa section aérienne.
La police et la gendarmerie ont actionné des patrouilles pédestres sur le rivage nord est, entre Saint-Denis et Saint-Benoît.
Sur trois jours, du vendredi 7 au dimanche 9 août 2015, le résultat de l’activité principale de recherche est le suivant :
à terre :
patrouilles pédestres : 40h de recherche pour un total de 70 personnels engagés.
en mer :
avion : 8h30 ;
hélicoptères : 3h30 ;
navires : 6h30 ;
total : 18h30 de recherche pour 35 personnels.
L’ensemble de la zone de surveillance a été explorée par l’avion Casa. Des débris ont été repéré, mais après investigation par l’hélicoptère Panther de la marine nationale, aucun n’est apparu comme pouvant provenir d’un avion. Aussi, aucun débris en relation avec le MH370 n’a été prélevé en mer.
Les actions de recherches coordonnées se poursuivent durant la semaine. Les différents types de surveillance continuent d’être déployés. Un bilan régulier de l’activité est effectué. Les autorités françaises restent vigilantes quant à tout élément qui pourrait être découvert.