Il y a quelques mois, un commerçant de Saint-Paul a été épinglé pour "apologie du cannabis" car il vendait des tee-shirts sur lesquels étaient imprimées des feuilles de zamal. Dans le cadre de l’enquête, des centaines de tee-shirts appartenant à un commercant de Saint-Joseph - créateur de la marque locale - ont été saisis. Ce dernier a été convoqué ce matin au tribunal pour un entretien avec un médiateur : il a refusé de s’y rendre. Selon lui, beaucoup d’autres marques représentent du cannabis, sans être inquiétées.
C’est l’incompréhension pour un commerçant de Saint-Joseph : créateur d’une marque locale, il a perdu 40 000 euros de marchandises (estimation à la revente) car les enquêteurs sont remontés jusqu’à lui après avoir épinglé un commerçant de Saint-Paul pour "apologie du cannabis" car il vendait des vêtements sur lesquels apparaissaient des feuilles de cannabis.
Les commerçants concernés ne comprennent pas pourquoi ils sont visés alors que des dizaines de marques - y compris nationales - proposent les mêmes produits sans être inquiétés. Ce matin, le gérant de la marque Rasta Vibration a décidé de boycotter une médiation pénale. Il devrait donc être jugé devant un tribunal correctionnel.
Au total, plusieurs centaines de pièces ont été saisies chez ce commerçant installés à Saint-Joseph. Il explique que la valeur marchande de ces tee-shirts est de 40 000 euros à la revente.
Un important stock de tee-shirts saisi
En clair, tout son stock a été saisi car les vêtements représentaient des feuilles de cannabis. L’affaire a débuté lorsqu’un commerçant de Saint-Paul a été épinglé pour \"apologie du cannabis\". Pour plus de précision : les enquêteurs sont ensuite remontés jusqu’au stock de l’importateur, situé dans un magasin de Saint-Joseph.
Depuis le mois de février, cette famille de commerçants installée dans le sud sauvage affirme ne plus avoir de nouvelles, hormis des convocations devant le médiateur de la justice. Le rendez-vous prévu aujourd’hui a été boycotté par Maaz Dhaled, qui ne comprend pas que sa marque soit visée alors que des dizaines d’autres proposent des vêtements du même genre…
Dans les rues, les clients ne comprennent pas en quoi un tel "design" pourrait inciter à consommer de la drogue.
Mais la Loi est claire : représenter une feuille de cannabis est considéré comme une incitation à la consommation ou au trafic… "La provocation au délit de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende".
Les commerçants concernés devraient donc être poursuivis devant un tribunal correctionnel. Maaz Dhale a bien l’intention de se défendre en saisissant un avocat avec pour objectif de récupérer son stock.