Adjoint au maire de Saint-André, Jean-Marie Virapoullé, évoque les projets pour renforcer la sécurité dans la commune.
Jean-Marie Virapoullé, deuxième adjoint de la mairie de Saint-André, évoque le travail réalisé et les projets pour lutter contre l’insécurité.
Il rappelle notamment que Saint-André n’est pas la seule ville touchée par des faits de violence : "Il ne faut pas tomber dans le catastrophisme. Nous avons une mauvaise série qui a commencé à Grand Bois. Elle s’est poursuit à Saint-Denis et malheureusement, elle s’est échouée sur Saint-André."
L’élu ajoute : "Il faut relativiser les choses, prendre les éléments à bras le corps. Les prendre aux sérieux. Nous n’avons pas attendus ces événements pour agir. Je veux dire à la population que nous sommes mobilisés."
Jean-Marie Virapoullé conclut son argumentaire : "Lé pas plus kanyar à Saint-André qu’ailleurs. Je ne veux pas qu’on stigmatise Saint-André qui est une ville en pleine expansion."
L’adjoint au maire rappelle les décisions déjà prises par la municipalité : "Des actions ont déjà été engagées. Il y a eu une convention entre la police nationale et municipale qui a déjà été validée par le procureur de la République et qui va être signé en juin 2015. Les actions ont commencé depuis avril. Il y a des patrouilles de police municipales et nationales qui vont s’amplifier dans les semaines à venir."
Il ajoute : "Nous allons embaucher des agents de sécurité de la voie publique avant la fin de l’année. Le projet était déjà engagé. Ils seront complémentaires dans l’action des policiers municipaux. Ce sont les oreilles et les yeux des policiers municipaux sur le terrain."
Une autre piste de travail : "J’ai eu l’accord de la sous-préfète pour mettre en place des îlotiers dans les quartiers à risque pour repérer les situations difficiles et les traiter au mieux dans le cadre de la prévention de la délinquance. Il y a aussi un arrêté depuis le 8 avril interdisant la vente de boissons alcoolisées sur la voie publique."
Jean-Marie Virapoullé, 2ème adjoint de la mairie de Saint-André conclut : "C’est un combat engagé avec les autorités compétentes, avec les commerçants. C’est un combat difficile qui se gagnera sur le long terme. Il y’a aussi des actions avec le tissu associatif, l’accompagnement des publics en difficultés et aussi les grands projets de notre ville avec le port et la rénovation du centre-villedans le cadre de l’ANRU le protocole sera signé en fin de cette année."