Face à cette série de profanations, le préfet Dominique Sorain hausse le ton. Hier, dans un communiqué, le représentant de l’État condamne fermement ces actes de vandalisme. L’enquête ouverte, est menée par le parquet de Saint-Denis.
Gendarmes et policiers sont en contact étroit pour tenter de déterminer le ou les auteurs de ces dégradations. Pour le père Stéphane Nicaise, il faut garder la tête froide.
"J’ai beaucoup aimé la réaction du prête malbar de Sainte-Suzanne, disant non non, moi je n’efface pas tout de suite. Ils croient atteindre qui celui qui a fait ça ?”. On peut rechercher qui, il y a plusieurs catégories de personnes. Mais à la limite ce n’est pas le problème. Le problème c’est de lui dire que tu ne m’atteint pas intérieurement. Tu t’atteins toi, tu atteins ta propre dignité. Et je pense qu’on n’en parlerai pas ça que serait encore mieux. C’est-à-dire de montrer justement que ça serait un flop".
Difficile pour le moment qu’il s’agit de la ou des mêmes personnes responsables de ces profanations. Même si de nombreux éléments semblent privilégier cette hypothèse. Le profil du ou des mis en cause, est également à déterminer.
"On peut se dire que c’est quelqu’un de malade. Dans ce cas-là, il faut plutôt avoir de la charité à son égard. Deuxième catégorie, cela peut être des personnes qui en veulent toujours aux religions, etc. et qui disent on fait un bon coup. Et là on les fait rire dans leur coin, quand nous en parlons", poursuit le père Nicaise.