Porté disparu depuis vendredi dernier dans le Val-d’Oise, Marcus - bébé réunionnais de 2 ans et demi - aurait été retrouvé mort, selon plusieurs médias métropolitains. Un corps correspondant "trait pour trait au signalement du garçonnet" a été découvert ce dimanche flottant dans un cours d’eau à Auvers-sur-Oise.
La gendarmerie du Val d’Oise confirme que le corps du petit Marcus a été retrouvé dans l’Oise à hauteur d’Auvers-sur-Oise, 1,5 kilomètre en aval de Butry-sur-Oise où il a disparu.
Peu après 20 heures, Europe 1 révélait déjà que le corps sans vie du bébé réunionnais avait été découvert.
C’est un promeneur qui aurait repéré le corps du garçonnet. Il flottait coincé entre une berge et une barque.
Selon Le Parisien, le procureur a déclaré qu’une autopsie aurait prochainement lieu pour vérifier l’identité du corps et déterminer les causes du décès.
Contacté, le père de Marcus n’a pas pu confirmer les informations révélées.
Une semaine de recherches
L’enquête avait été placée à la charge d’un juge d’instruction et une information judiciaire a été ouverte jeudi. Une décision prise après 6 jours de recherche dans la rivière de l’Oise et dans les bois alentours sans avancée.
Vendredi 24 avril aux alentours de 13 heures, c’est la dernière fois que Marcus donne signe de vie. Le bébé de 2 ans et demi se trouve dans le jardin d’une maison du Val-d’Oise. Il est - avec sa mère - en vacances chez sa tante.
Il joue dehors avec une fillette de 4 ans. Celle-ci le trouve trop jeune est décide de rentrer sans lui. Quelques minutes plus tard, sa mère sort pour le retrouver. Mais l’enfant n’est plus là, le portillon est ouvert.
Pas d’ADN sur le portique
Le père de Marcus affirme que les enquêteurs lui avaient révélé "qu’il n’y avait aucune trace d’ADN sur le portique" qui mène à la rivière. Aussi, le portillon de la cour de la maison était aussi argumenté comme trop lourd pour être ouvert par un bébé. Les parents de Marcus demandaient à ce qu’une alerte enlèvement soit déclenchée.
Les enquêteurs avaient expliqué que l’absence d’ADN ne permettait pas d’exclure la thèse de la présence du bébé côté de la rivière.