Alors que la mort de Nassirdine Mzé, un jeune Saint-Andréen qui serait parti faire le Djihad a été évoquée mais pas confirmée samedi dernier, le ministère de l’Intérieur parle de 48 Réunionnais qui se seraient radicalisés. Notre île ne serait pas épargnée par l’influence des réseaux djihadistes.
48 Réunionnais et autant de candidats potentiels au Djihad, une nouvelle qui fait froid dans le dos. Et pourtant, ce sont les chiffres annoncés par le ministère de l’Intérieur, depuis avril 2014. Et la nouvelle de la mort du jeune Nassirdine Mzé, 23 ans, qui vivait à Saint-André, est bien là pour rappeler que notre île n’est pas épargnée par cette radicalisation.
"On nous avait parlé d’un cas, à un certain moment. C’était pour nous dire d’accompagner socialement le jeune, parce qu’il était plutôt en perdition. Lui redonner confiance, lui apporter un certain positionnement et une certaine reconnaissance. Sur les autres cas, nous sommes sur des problématiques de sécurité, où les pouvoirs publics n’ont pas forcément aussi tous les tenants et aboutissants", explique Houssen Hamode, président de l’Association musulmane de La Réunion.
Même si nous ne sommes pas épargnés, le président de l’association Houssen Hamode estime que la situation est maîtrisée.
"Le discours qui est tenu au niveau des instances sont des discours qui sont apaisés. (...) Nous sommes les héritiers d’une tradition, de sagesse, de tolérance, de paix. Pour nous la religion, n’est pas quelque chose qui conduit à des actes qui sont répréhensibles".