"Satan et de retour" : ce message mal orthographié est inscrit à proximité de la Vierge au Parasol et il a saisi les habitants. En lettres rouges, ces inscriptions sataniques ont été découvertes ce mardi matin. Une enquête est ouverte. Le curé de la paroisse a porté plainte.
Stupeur ce mardi 28 avril à Sainte-Rose. Des tags de couleur rouge ont été découverts sur la Vierge au Parasol. Et le visage de cette statue n’a pas été épargné : à la bombe rouge, des larmes sillonnent les joues de la Vierge au Parasol.
Des "fausses croix gammées" ont également été découvertes mais selon les gendarmes, ces reproductions seraient mal réalisées.
Alertés, les gendarmes se sont rapidement rendus sur place pour procéder aux constatations d’usage. Le curé de la Paroisse de Sainte-Rose s’est également déplacé et il n’a pu que constater les dégâts.
Stupeur et déception à Sainte-Rose
Ce matin, les habitants et touristes sont stupéfaits. Interrogés sur place, ils ne parviennent pas à comprendre pourquoi la Vierge au Parasol a été prise pour cible.
Le parcours de la statue de la Vierge au Parasol n’a pas été un long fleuve tranquille. En 1961, elle est recouverte par la lave. Une nouvelle version est construite deux ans plus tard.
En 2002, menacée par une autre coulée de lave, la statue est déplacée à Piton Sainte-Rose avant d’être replacée à son site originel. Mais rebelote en 2005.
Suite à ces difficultés, des travaux ont été entrepris pour permettre à la statue d’être installée définitivement au Grand Brûlé le 15 août 2011. La même année, une réplique de la statue a été façonnée, pour que la Vierge n’ait pas à être déplacée pour la fête de l’Assomption.
La gendarmerie lance un appel à témoins
Suites aux dégradations commises durant la nuit du 28 au 29 avril sur le site de la Vierge au Parasol - situé entre le hameau de Bois Blanc et le Grand Brûlé (en bordure de la RN 2 qui relie Sainte Rose à Saint Joseph)-, la gendarmerie lance un appel à témoins.
En cas d’information : contactez la Gendarmerie de Sainte Rose au 02-62-47-20-20 ou en composant le 17 (numéro d’urgence). Vous pouvez également vous rendre dans la Gendarmerie la plus proche de chez vous.