Le président de la Région Réunion et sénateur, Didier Robert, a exprimé sa douleur dans un communiqué et a souhaité solliciter l’État. Le député-maire de Saint-Leu, Thierry Robert, a lui aussi rendu hommage au jeune Elio, avant de déplorer la situation et "l’attentisme" des pouvoirs publics.
Didier Robert, président de la Région Réunion et sénateur, s’est exprimé suite au décès d’Elio ce dimanche : "L’attaque mortelle de requin de ce matin qui a enlevé la vie à un jeune garçon de 13 ans est une terrible nouvelle. Un drame qui frappe encore une fois une famille, un drame qui endeuille toute La Réunion. Je veux adresser mes sincères condoléances à la famille du jeune Elio, à la famille du surf aussi. C’est toute La Réunion qui est triste et abattue aujourd’hui."
Il rappelle sa proposition : "la mise en place d’un cadre d’actions dérogatoire au droit commun pour permettre à l’ensemble des acteurs locaux de répondre dans l’urgence à une situation d’urgence. Je plaide auprès du Premier Ministre pour l’adoption d’un cadre exceptionnel dérogatoire pour permettre la mise en œuvre extrêmement rapide des mesures de sécurisation." Didier Robert a adressé une lettre à Manuel Valls.
De son côté, Thierry Robert, "Suite à l’attaque de requin survenue ce matin aux Aigrettes, je tiens à adresser mes sincères condoléances à la famille et aux proches du jeune Élio champion de surf de 13 ans, faisant partie du Pôle Espoirs de surf."
"Aujourd’hui, j’ai le cœur lourd car je n’aurai pas dû faire ce communiqué funèbre. C’est un communiqué pour féliciter un jeune sportif qui aurait gagné un titre de champion de surf que j’aurais dû faire. Mais une fois de plus, une fois de trop le drame requin a frappé. Car, il ne s’agit plus d’une crise requin, c’est un drame requin auquel des parents, une famille, la Réunion entière doit faire face."
Le député-maire de Saint-Leu déplore : "On ne m’a pas pris au sérieux au tout début quand je proposais des solutions, quand je me battais devant les tribunaux. Aujourd’hui, nous payons en vies humaines, les erreurs et l’attentisme dont les pouvoirs publics ont fait preuve depuis ces dernières années."
Finalement, Thierry Robert s’interroge : "Après les éditions spéciales, les Unes dans la presse et les tables rondes qui tournent en rond, que restera t-il de la mort de cet enfant ?"