Suite au drame qui s’est joué à la Pointe des Aigrettes ce samedi, le dispositif post-attaque a été enclenché par la Préfecture. 5 drumlines ont été posés le long de la côte à proximité de l’attaque.
Suite à la mort d’Elio C., jeune surfeur de 13 ans, attaqué par un requin ce dimanche à la Pointe des Aigrettes, le dispositif post-attaque a été lancé par la préfecture.
C’est la 5ème fois en 2 ans que le dispositif post-attaque est activé par la préfecture. C’est la deuxième fois cette année que Dominique Sorain y fait appel, après la mort de Talon Bishop.
Un dispositif le long de la côte
5 drumlines (soit une de plus que lors de l’activation du dispositif suite à la mort de Talon) ont été posées dans les heures qui ont suivi la mort d’Elio entre la Pointe des Aigrettes et l’embouchure de l’Étang Saint-Paul (soit plus de 5 kilomètres). Elles se trouvent aux Aigrettes, aux Roches Noires, au Cap Homard, au Cap Marianne et à l’embouchure de l’Étang Saint-Paul.
Les engins de pêches immergés sont des smart drumlines. Le pêcheur est alerté lorsqu’une capture est réalisée.
Il s’agit d’un premier rideau de pêche. Plus au large, un bateau longe la côte avec une palangre de fond qui descend entre 45 et 50 mètres de profondeur.
Plusieurs dispositifs au fil des années
4 fois auparavant, le dispositif post-attaque a été déployé. La dernière fois, en février de cette année, 5 requins ont été pêchés allant jusqu’à 2,20 mètres.
En juillet 2014, un requin-tigre juvénile a été capturé après l’attaque sur un surfeur à Saint-Leu.
En 2013 à l’Étang-Salé, aucune prise notable n’a été réalisée après l’attaque sur Tanguy.
Lors du premier déploiement, après la mort de Sarah, une baigneuse à l’Étang Saint-Paul, aucun squale n’a été pêché.
Jamais, depuis le lancement du dispositif, le requin à l’origine d’une attaque n’a été pêché.