Jean-Luis, l’une des victimes de la sauvage agression à Grand-Bois de jeudi soir raconte le calvaire qu’il a subi avec sa famille. Dans l’attaque, ses parents sont morts, son frère et lui ont été gravement touchés mais sont maintenant sortis de l’hôpital.
"Mes parents sont morts dans une atrocité sans mot", déclare Jean-Luis Aho-Nienne, "ils ont été massacrés comme des animaux."
Jean-Luis est l’une des victimes de la sauvage agression qui s’est produite jeudi soir à Grand-Bois. Sa mère et son père sont décédés des suites de leurs blessures. Son frère et lui viennent de sortir de l’hôpital.
Il raconte son calvaire : "J’ai vu un des hommes qui frappait mon père de 93 ans. Je suis allé défendre mon père. J’ai essayé de tirer sa cagoule mais je n’ai pas pu. Comme il était trop grand trop fort que moi. Il m’a frappé moi et mon père." Il raconte "mon père lui a dit : ’Arrêtez, pitié ! arrêtez, pitié !’ mais il a continué."
Jean-Luis raconte que quand il s’est réveillé, il a vu sa mère, son père et son frère, tous les trois allongés dans la cuisine dans une mare de sang.
Pour le sexagénaire, les 3 agresseurs sont entrés dans son domicile pour voler sa famille mais aussi les tuer : "On n’attaque pas des gens âgés, mon père qui aimait travailler et qui était en bonne santé, ma mère qui avait la joie de vivre, ils étaient très soudés. C’est atroce de les voir partir comme ça."
Aujourd’hui, les deux frères Aho-Nienne sont emplis de colère et de tristesse. Ils attendent de voir l’avancée de l’enquête (4 personnes sont en garde à vue ce dimanche). Ils préparent aussi les obsèques de leurs parents qui doivent se dérouler ce mercredi.