Au lendemain du terrible accident qui a coûté la vie à cinq piétons sur l’avenue Georges Brassens au Moufia, l’émotion est immense pour les étudiants de l’Université de La Réunion. Hier soir, quatre étudiants ont été mortellement fauchés et ce matin, une cinquième victime est à déplorer.
Vive émotion au lendemain du terrible accident de la route qui s’est produit mercredi 10 décembre - vers 22h00 - au Moufia au niveau de la pyramide inversée. Le bilan est très lourd ce matin :cinq personnes ont perdu la vie dont quatre jeunes étudiants, morts sur le coup. Un blessé grave est toujours entre la vie et la mort.
Pour les étudiants de l’Université de la Réunion, c’est le choc. Hier soir, ils étaient nombreux sur les lieux du drame où ils ont découvert avec effroi une scène d’horreur. Après avoir entendu un terrible choc, les habitants du quartier se sont déplacés et leurs pires craintes ont été confirmées.
Au volant d’une Citroën C2 rouge, un jeune conducteur a fauché un groupe de piétons, à hauteur de la Région à Saint-Denis. Deux passagers étaient également à bord de la voiture : l’un d’entre eux et le conducteur ont été légèrement blessés.
Sur le trottoir au moment du choc, quatre personnes sont décédées sur le coup et ce matin, un cinquième décès est à déplorer.
D’après les témoins du drame, le véhicule circulait à vive allure au moment de l’accident, descendant l’avenue en direction du Boulevard Sud. La vitesse et l’alcool seraient à l’origine de ce terrible accident.
Les quatre étudiants qui ont été percutés de plein fouet hier venaient de passer une soirée entre amis et ils étaient partis à pied acheter des cigarettes. S’inquiétant de ne pas les voir revenir, leurs amis sont allés à leur rencontre et ils ont découvert le pire.
Il faudra attendre afin de connaître les circonstances exactes de ce drame mais selon les premiers éléments recueillis par les enquêteurs hier soir, l’alcool et la vitesse excessive seraient à l’origine de cette perte de contrôle.
Ce jeudi, le conducteur va devoir répondre aux questions des enquêteurs dans le cadre de sa garde à vue dans les locaux du commissariat Malartic.