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Une affaire très difficile est jugée ce mardi devant la cour d’assises de Saint-Denis. Dans le box des accusés : un homme est accusé de viol avec actes de torture et de barbarie sur son ex-compagne, la mère de ses enfants. Les faits se sont produits en juillet 2012 à Saint-Joseph. Ce procès se déroule à huis clos, à la demande de la victime.
Une affaire sensible est au centre des débats ce mardi devant la cour d’assises de Saint-Denis. Un homme est accusé de viol avec actes de torture et de barbarie sur son ex-conjointe le 3 juillet 2012 à Saint-Joseph.
La victime - âgée d’une quarantaine d’années au moment des faits - a été examinée à l’hôpital de Saint-Pierre le lendemain du drame et ses blessures étaient particulièrement graves. Elle présentait de nombreuses lésions vaginales et annales et un traumatisme crânien.
Une enquête a immédiatement été ouverte suite à ce viol et deux hommes ont été placés en garde à vue dans un premier temps. L’ex-compagnon de la victime et un ami de cet homme ont dû répondre aux questions des enquêteurs dans le cadre de leur garde à vue. Mais après plusieurs heures d’interrogatoires, l’ami en question a été mis hors de cause. Il aurait entendu des cris durant la nuit des faits mais ce dernier aurait décidé de ne pas intervenir.
Quant à l’ex-compagnon, il a reconnu les relations sexuelles avec son ex-conjointe - qui est également la mère de ses enfants - mais il nie avoir utilisé un objet. Pourtant, les enquêteurs ont retrouvé des traces d’ADN sur des objets ménagers présents au domicile de la victime.
En février 2013, la victime de ce viol s’est rétractée et elle décidé de retirer sa plainte pour "protéger ses enfants". Mais face aux souffrances subies, la victime a choisi de maintenir se plainte.
Ce mardi, l’accusé doit faire face aux jurés de la cour d’assises. Ce procès se déroule à huis clos, à la demande de la victime. Cette femme souffre aujourd’hui encore de séquelles physiques suite à ce viol avec actes de torture et de barbarie.