Mis en examen dans l’affaire du foyer de Terre-Rouge, Jean-Jacques Vlody a souhaité faire une mise au point ce vendredi. L’élu affirme détenir des preuves attestant qu’il est victime d’un complot politique.
Poursuivi pour "discrimination à l’embauche", Jean-jacques Vlody s’est défendu ce vendredi lors d’une conférence de presse. Le député du Tampon a recontextualisé l’affaire dans laquelle il est impliqué, avec d’autres élus, notamment Nassimah Dindar.
Le vice-président du conseil Général parle d’un "complot". Il affirme en détenir les preuves. "Je constate dans ce dossier qu’il y a une manipulation politique".
Dans cette affaire, une plainte a été déposée par une quinzaine d’anciens agents du foyer qui estiment avoir été mis à l’écart au profit, selon eux, de militants, à partir de 2008. Pour Jean-Jacques Vlody, la plainte n’est pas fondée. "Il n’y a pas de faits", estime-t-il. L’élu point du doigt "des éléments troublants".
"Visiblement, la machination politique dans ce dossier vise à atteindre mon intégrité, à jeter du discrédit sur ma candidature parce qu’on veut m’abattre politiquement", dénonce Jean-Jacques Vlody.
Pour l’avocat du député tamponnais, des pièces "extrêmement explicites" indiquent "l’absence de toute pression pour essayer de faire embaucher telle ou telle personne".
Jean-Jacques Vlody avait saisi la Cour de Cassation en mars dernier, réclamant l’annulation de sa mise en examen. La chambre n’a pas répondu favorablement à sa demande, l’instruction étant toujours en cours.