Loïc Louise est décédé dans la nuit du 2 au 3 novembre 2013 après une violente bagarre survenue à La Ferté-Saint-Aubin. Le Réunionnais de 21 ans avait reçu une décharge de Taser tirée par un gendarme. Le parquet d’Orléans va ouvrir une information judiciaire pour homicide involontaire.
Après les premiers éléments d’autopsie qui ont conclu à un décès par étouffement, un nouveau rapport, paru dans le cadre de l’enquête sur la mort de Loïc Louise, avance la thèse d’une possible électrocution.
Dans la nuit du 2 au 3 novembre 2013, à la Fierté-Saint-Aubin, une altercation éclate entre jeunes. Les gendarmes interviennent pour stopper la rixe. Loïc Louise, étudiant réunionnais de 21 ans s’effondre. L’un des militaires a fait usage de son pistolet électrique pour maîtriser le Bénédictin.
L’enquête menée par le parquet d’Orléans et l’Inspection générale de la gendarmerie nationale avait révélé que le jeune homme était sous l’emprise de l’alcool avec plus de 2g dans le sang. Des traces de cannabis avaient également été détectées. Face aux nombreuses zones d’ombre, une plainte avait été déposée par les parents de l’étudiant.
Neuf mois après le décès de Loïc Louise, le parquet envisage d’ouvrir une information judiciaire contre X pour homicide involontaire. Les parents de la victime ont été reçus par la procureure d’Orléans. Un juge d’instruction doit également être saisi. Objectif : établir le lien entre le tir de Taser et le décès de Loïc Louise.