Nicolas Espel, l’auteur présumé du coup de feu qui a ôté la vie à son propre frère, a été mis en examen pour homicide volontaire. Son avocate décrit un homme rongé par la culpabilité et les remords.
Mercredi après-midi, après avoir été présenté devant les juges, un défèrement qui a duré 4 heures, Nicolas Espel, le tireur présumé du coup de feu qui a tué son propre frère Patrick Fanio, a été mis en examen pour homicide volontaire. Il a ensuite été placé en détention provisoire.
L’avocate du trentenaire décrit un homme touché par le drame : "Mon client est en sanglot depuis 48 heures. Il est dans un état pratiquement second. Il regrette amèrement le déroulement des faits. Il est pétri de culpabilité, de remords."
Nicolas Espel a avoué les faits mais n’explique pas son geste. Il a seulement évoqué une querelle suite à la mort de son canard pour lequel il tient son frère responsable.
Le suspect et la victime sont deux frères qui partageaient la même passion pour les "batailles coq". Ils élevaient tous deux des animaux et leur basse-cour s’était agrandie au fil des années.
Les deux hommes étaient connus du quartier de par leur passion. Mais le voisinage évoque une famille sans histoire. Il s’agit de deux pères de famille, Patrick Fanio, 4 enfants, avaient un casier vierge. Son frère, l’auteur présumé du coup de feu, avait lui été condamné il y a dix ans pour possession de stupéfiants.
L’autopsie du corps de la victime a déterminé qu’une seule et unique balle avait été touchée Patrick Fanio.