Deux personnes sont en garde à vue depuis ce lundi. Elles auraient maltraité et séquestré un gramoune pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines.
C’est une enquête délicate qui a commencé. Dans ce dossier de violences intrafamiliales, l’alcool et la précarité ont joué un grand rôle.
Les enquêteurs en investigation criminelle se sont rendus sur les lieux ce lundi matin. Ils ont examiné la maison située à la Plaine des Cafres, celle-là même où un gramoune aurait été victime de maltraitances de la part de deux de ses proches.
Equipés de leurs combinaison stériles, de masque de protection et d’un appareil photo, les experts ont passé la case au peigne fin. Les techniciens spécialisés et la section de Recherche de la gendarmerie tentent de comprendre ce qui a pu se passer dans cette habitation.
Vendredi soir, une personne se rend à la gendarmerie et affirme avoir été séquestrée durant deux à trois semaines par des membres de sa famille. Suite à cette plainte, deux personnes ont été interpellées pendant qu’un homme affaibli et amaigri était transporté à l’hôpital.
Une histoire d’argent pourrait être à l’origine de ce triste fait divers. Selon les voisins, plusieurs jeunes, au moins deux enfants et une personne agée vivent ici depuis deux ans. Mais cette famille était très discrète.
Les voisins sont sous le choc. Les enquêteurs ont procédé cet après-midi à une perquisition, en présence d’une jeune femme qu’ils avaient interpellée quelques heures plus tôt.
Les deux individus placés en garde à vue pourraient être présentés au Tribunal dès demain, à moins qu’une information judiciaire ne soit ouverte et un juge d’instruction saisi de l’affaire.