En cette période de vacances universitaires, les étudiants sont nombreux à déjà chercher un logement à bas prix aux alentours de la faculté de Saint-Denis. Pas évident de trouver le studio à un prix défiant toute concurrence. Les étudiants boursiers se bousculent autour des chambres du CROUS, les autres scrutent les annonces des agences mais également des particuliers.
La bonne affaire est rare et pas toujours très abordable pour le porte monnaie des étudiants.
Pour les non-boursiers, il est de plus en plus compliqué de dénicher le studio au prix défiant toute concurrence. Plus le loyer est bon marché, plus le logement est situé loin de la fac.
Les petites annonces fleurissent dans les journaux, mais rares sont les « produits » qui satisfassent pleinement les étudiants. Soit les studios sont hors de prix, soit ils sont en piteux état.
Toutefois, "on note plus d’offres que de demandes sur le département".
Certaines agences proposent des loyers plafonnés qui permettent au propriétaire de défiscaliser son bien.
Le CROUS quant à lui, propose des studios à proximité du campus du Moufia. allant de 110 à 205 euros. Plusieurs centaines de chambres sont réservées aux bénéficiaires de la bourse. Ces logements sont très recherchés par les étudiants.
Joëlle, étudiante de 24 ans, a fait le choix de vivre à proximité de la fac et pour cela, elle a opté pour la location d’un logement de 22 m2 avec vue sur la mer, via un particulier.
C’est dans une ambiance studieuse et fleurie que cette jeune femme poursuit ses études universitaires et depuis l’an passé, elle est boursière mais malgré cela, elle a préféré garder son studio que de demander une chambre universitaire.
Depuis quelques années, les constructions fleurissent autour de l’université de Saint Denis et les prix des loyers sont à la baisse.
Défiscalisation, offre décuplée, baisse des prix... Est-ce un cercle vertueux ? Pas si sûr. "
Il existe un danger à laisser le secteur privé prendre la main sur le marché du logement étudiant, la solution est de construire des résidences universitaires , notamment dans le sud qui n’en compte que 100 aujourd’hui et si possible, que les logements soient plus adaptés aux besoins des étudiants".
A proximité du CROUS, dans le chef lieu, 90 chambres universitaires devraient voir le jour avant la rentrée 2010, à la place du bâtiment des archives.