Bernard Siriex, président de la Fédération réunionnaise du BTP, fait le point sur la journée de mobilisation ce mardi à La Réunion.
Les syndicats de patrons et d’employés du BTP (Bâtiments et travaux publics) ont défilé dans la rue ce matin à Saint-Denis. Ils souhaitent sensibiliser les pouvoirs publics sur la crise qui touche ce pilier économique de La Réunion.
Bernard Siriex s’exprime en direct dans le Journal Télévisé d’Antenne Réunion. Le président de la FRBTP fait le bilan de cette journée de mobilisation.
"J’ai l’impression que c’est pire qu’en 2010. Les entreprises sont davantage en crise qu’à l’époque. Les syndicats du patronat et 5 organisations des salariés sont là pour expliquer la crainte des entreprises et notre inquiétude pour les mois à venir. Un maximum d’entreprises risque de déposer le bilan avant la fin de l’année. Nous signalions que nous allions droit dans le mur, on y est."
"Il faut que les politiques s’unissent pour développer et soutenir La Réunion. Il faut qu’ils soutiennent la construction. Il faut sauvegarder l’emploi."
"Je rappellerai que la commande publique est 2 400 euros par habitant en métropole, elle est de 1 200 euros à La Réunion. Nou lé pa plus, nous lé pa moins !"
"Nous sommes là pour lancer un ultimatum pour le début de l’année 2018. Nous demandons le retour de l’activité dès le début 2018 : dès février. Si nous n’avons pas de certitudes, nous envisagerons d’autres actions."
"Ce n’est pas notre objectif aujourd’hui. On espère avoir été entendus. On a fait des propositions concrètes à la Région, on attend les éléments du préfet."