Alors que l’assemblée nationale examine en deuxième lecture le projet de loi cadre à l’économie sociale et solidaire dans les Outre-Mer.
La députée de la deuxième circonscription, Huguette Bello, plaide à nouveau pour la création d’un fonds spécifique pour l’économie sociale et solidaire dans les Outre-mer.
Huguette Bello est intervenue dans l’hémicycle lors de la discussion générale alors que l’Assemblée nationale examine en deuxième lecture le projet de loi cadre relatif à l’économie sociale et solidaire.
La députée a salué la reconnaissance officielle de ce secteur créateur d’emplois qui allie activité économique, utilité sociale et développement durable. Elle a regretté que les dispositions permettant la reprise des entreprises par leurs salariés n’incluent pas le droit de rachat prioritaire par ces derniers.
"L’économie sociale et solidaire représente aujourd’hui 200 000 établissements et près de 2 400 000 salariés, soit un emploi privé sur huit", a-t-elle déclaré avant de s’élever contre certains amendements : "ils ne mettent pas en place, comme s’y était pourtant engagé le Président de la République, un droit de rachat prioritaire pour les salariés leur permettant de reprendre leur entreprise sous forme de coopérative."
La Députée de la 2ème circonscription a souligné l’importance des coopératives dans les économies ultra-marines. Après avoir fait adopter un amendement lors de la première lecture pour le développement de ce secteur à la Réunion, elle a, cette fois, plaidé pour la création d’un fonds dédié à l’ESS dans les Outre-mer.