La grève des dockers du Port-Est a été reconduite mercredi. Les négociations ont repris. Si le site n’est pas bloqué, le déchargement des conteneurs est perturbé. L’UMIR va déployer sa cellule de crise.
La cellule de crise de l’UMIR (Union maritime interprofessionnelle de La Réunion) sera activée dès jeudi matin au Port-Est. Son premier rôle va être d’informer l’ensemble des acteurs portuaires sur la situation et sur les conséquences de la grève.
Les dockers de la Sermat ont décidé la reconduction de la grève ce mercredi. Le port reste accessible mais les conteneurs ne sont plus déchargés. Les négociations ont repris ce mercredi soir. Dockers et acconiers se rencontrent une nouvelle fois à la Dieccte à Saint-Denis.
L’association qui regroupe l’ensemble des acteurs portuaires - de la compagnie maritime en passant par les pilotes, les remorqueurs, les transitaires, aux clients a déjà fait face l’an dernier à un conflit social paralysant l’activité du port. Une cellule de crise a été créée en début d’année.
Avec le nouveau mouvement de grève lancé par les dockers de la Sermat, la cellule de crise va être déployée pour la première fois. Elle vise à préparer le retour de l’activité. Objectif pour les acteurs portuaires : mieux se coordonner à l’intérieur des activités portuaires lors d’une reprise d’activité après une crise.
La cellule de crise s’attachera d’abord à déterminer l’impact sur le trafic, notamment sur les navires et les marchandises possiblement impactés. Claire Vassias, présidente de l’UMIR précise : "Le point définitif sera fait demain matin au démarrage de la réunion de crise".
Selon les informations récoltées par l’Union, une compagnie maritime a un navire qui n’a pas pu accoster ce mercredi matin. Le bateau et ses quelque 300 conteneurs ont dû repartir. Un second navire a été dérouté vers Port-Louis à Maurice.
"Chaque acteur va devoir apporter des données, des éléments d’information, poursuit Claire Vassias, tant sur le nombre de conteneurs en souffrance que sur les navires, mais également sur les priorités qu’il pourrait y avoir à la sortie de la crise pour pouvoir délivrer la marchandise le plus rapidement possible", explique la présidente de l’UMIR.