Le gérant et associé de la société Inovista, Vincent Le Baliner est invité dans Face à l’Éco. Il a détaillé l’étude de sa société sur le parc immobilier d’entreprise à La Réunion.
Vincent Le Baliner, gérant et associé de la société Inovista, est l’invité de ce Face à l’Eco présenté par Laura Chateau. Il s’est penché sur le parc immobilier d’entreprise en évolution à La Réunion qui représente 2 500 000 mètres carré. Il évoque les impacts de cette croissance sur le schéma d’aménagement régional.
Vincent Le Baliner explique son activité : “Inovista est une jeune société réunionnaise qui a trois métiers, la commercialisation, le conseil aux utilisateurs pour accompagner les sociétés dans leur recherche immobilière, la gestion locative. A cela s’ajoute un nouveau service, l’étude pour l’immobilier d’entreprise”.
Concernant le parc immobilier d’entreprise de La Réunion, le rapport réalisé par les services de Inovista, Vincent Le Baliner : “on construit depuis 1991 environ 90 000 mètres carré de locaux par an. Sur ces huit dernières années, une réelle accélération, avec 125 000 mètres carré par an. La première explication est La Réunion a un rattrapage à faire. Aujourd’hui, il y a encore peu de surface pour les entreprises.”
Il ajoute : “Les locaux commerciaux représentent 900 000 mètres carré, les bureaux 650 000 mètres carré, les entrepôts 450 000 mètres carré et enfin les locaux d’activité 515 000 mètres carré.”
Quant à la répartition géographique, il détaille : “le Sud représente 30% du parc total, suivi du Nord et de l’Ouest à 29% et à l’Est, 10% de la surface.”
"Les locaux d’activité accueillent la majorité des entreprises du territoire, le tissu économique de La Réunion étant fait de société de production, transformation, import et artisanat : ils représentent 350 000 mètres carré dans l’Ouest et le Sud."
La société Inovista a mis en parallèle son étude avec le Schéma d’aménagement du territoire : “Il y a aujourd’hui une grande disparité entre immobilier d’entreprises et d’habitation. Il y a des secteurs qui devront se développer sur la croissance des entreprises et d’autres zones qui devront faire l’inverse.”
Quand aux aménagements nécessaires, il explique : “il faut des zones d’activité accessibles avec des voies de communication, des outils de communication comme la fibre optique et surtout des éléments structurants du territoire.”