La tension règne toujours à Nantes au lendemain de la mort d’un jeune homme tué lors d’un contrôle policier. Le Premier ministre Edouard Philippe a dénoncé ces violences urbaines dans un communiqué de presse.
Alors qu’une cinquantaine de véhicules ont été brûlés et cinq bâtiments administratifs, dont un commissariat de Saint-Herblain, dégradés au cours des violences dans plusieurs quartiers de Nantes, le chef du gouvernement Édouard Philippe a assuré que la lumière sera faite sur cette affaire.
Le Premier ministre a totalement condamné les dégradations de la ville qui ne font que nuire au développement des quartiers. Et pour cause : le décès d’un jeune homme, tué lors d’un contrôle routier par un policier.
"Détruire des équipements publics, s’attaquer aux forces de l’ordre, c’est nuire au développement des quartiers", a-t-il indiqué.
Le décès d’un jeune homme tué par un policier lors d’un contrôle routier a déclenché des violences urbaines sur plusieurs quartiers de Nantes.
Edouard Philippe a aussi indiqué dans la foulée que la lumière sera faite sur cette affaire. Il a également adressé son soutien aux policiers, pompiers et médecins qui sont intervenus.
"19 interpellations ont eu lieu la nuit dernière, 11 gardes à vue sont encore en cours. La présence des forces de l’ordre sera renforcée sur la métropole nantaise", a-t-il ajouté.
"Lorsque des pompiers qui viennent sauver une bibliothèque ou évacuer une personne saisie d’un malaise sont caillassés, personne ne peut comprendre", a finalement conclu le chef du gouvernement.
>> À lire aussi : Violences à Nantes : la ministre de la Justice Nicole Belloubet appelle "au calme"
Nantes : violence au Breil après la mort d’un jeune tué par un policier
(Source : LCI)