Au conseil des ministres, le président de la République Emmanuel Macron a évoqué le maintien des examens malgré la grève des étudiants la réforme de l’accès à l’université.
Ce sera un défi que la ministre de l’Enseignement supérieur devra relever les prochains jours.
Début avril, les étudiants de Tolbiac à Paris ont voté la grève illimitée contre la réforme de l’accès à l’université. Depuis, le mouvement social des étudiants s’est durci. Selon un comptage du ministère de l’Enseignement supérieur, quatre universités (sur environ 70 au total) ont été entièrement bloquées ou fermées et une dizaine de sites universitaires (sur 400) ont connu de sérieuses perturbations (blocages, occupations…).
Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, avait promis que "l’État de droit" serait rétabli "partout" et "en particulier dans les facultés". Vendredi 20 avril, les forces de l’ordre ont lancé une vaste opération pour lever le blocage du site de l’université de Tolbiac à Paris, lieu emblématique de la mobilisation. Emmanuel Macron "a salué le travail réalisé par les forces de l’ordre", a indiqué le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. Il a souligné que l’évacuation s’était faite "dans le calme, avec aucun débordement".
Emmanuel Macron a également affirmé que "le défi pour les prochains jours sera de permettre la tenue des examens dans de bonnes conditions". "Il incombera" à la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal de relever ce défi. "Un travail" devra être réalisé avec la conférence des présidents d’universités, a précisé Benjamin Griveaux. "Il n’est évidemment pas question que les bloqueurs puissent mettre en péril les examens, qu’ils puissent mettre en péril la sécurité des étudiants ou parfois même leur propre sécurité", a également insisté Emmanuel Macron.