L’occupation dans les universités par des contestataires de la nouvelle réforme universitaire a laissé des traces. La ministre de l’Enseignement supérieur prévoit des réparations dépassant "le million d’euros".
La note est lourde quant aux dégâts occasionnés par les blocages des universités par certains étudiants. La ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal fait état de réparations pouvant "dépasser le million d’euros". Dans "L’Epreuve de vérité" sur Public Sénat, en partenariat avec l’AFP, Radio Classique et Les Echos, la locataire de la rue Descartes a détaillé le coût des diverses dégradations selon chaque université.
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Ainsi, l’université Paul-Valéry de Montpellier aurait subi des dégâts jusqu’à 300 000 euros. À Paris 1, sur le campus de Tolbiac, les devis n’ont pas encore été précisés. Frédérique Vidal a cependant évoqué entre 200 000 et 300 000 euros de dégâts. "Il est important de savoir qui a commis ces dégâts, car c’est le contribuable qui va payer", a rappelé la ministre de l’Enseignement supérieur.
Après deux mois de blocage et de perturbations d’une dizaine de sites universitaires, la police est finalement intervenue. Auprès de la faculté Paul-Valéry de Montpellier, les autorités ont procédé à la levée des blocus le lundi 23 avril 2018. L’établissement de Tolbiac a subi une évacuation similaire.
Pour rappel, des étudiants ont investi ces établissements pour protester contre la loi Orientation et réussite des étudiants (ORE). D’après eux, il s’agirait d’un système de "sélection" qui a pris de différentes formes à l’entrée de l’université.
Source : Le JDD, Franceinfo
Les dégradations de Tolbiac sont scandaleuses & profondément immatures. Elles montrent aussi que le gouvernement a trop tardé à déclencher l’évacuation. J’espère que des sanctions disciplinaires seront prononcées contre les casseurs ! https://t.co/WLlBPLBwmj via @Figaro_Etudiant
— Valérie Pécresse (@vpecresse) 20 avril 2018