Pour le Premier ministre Edouard Philippe, certains sujets, comme l’ouverture à la concurrence ne sont "pas négociables". Cette grève est "conçue pour maximiser les nuisances pour les usagers", déplore-t-il.
Dans un entretien au Parisien, Edouard Philippe a délivré un message clair : montrer que le gouvernement reste "solide" malgré la grève qui reprend dimanche jusqu’à mardi.
D’emblée, Edouard Philippe a affirmé recevoir "des messages de Français qui soutiennent le gouvernement, en disant qu’il faut aller jusqu’au bout. Eh bien c’est ce que nous allons faire". Certains sujets ne sont "pas négociables", comme l’ouverture à la concurrence et la fin du recrutement au statut, a-t-il expliqué, en se disant "ouvert aux discussions pour parler des modalités". "J’ai bon espoir qu’à la fin on s’entende", assure-t-il, malgré l’échec des discussions de vendredi avec les syndicats. "J’entends la détermination de certaines organisations syndicales, mais qu’ils entendent bien la mienne aussi", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre a également donné son avis sur le travail d’Élisabeth Borne, qui mène ces négociations plus que tendues avec les syndicats. Soutien sans faille d’Edouard Philippe, qui se dit "très satisfait". Édouard Philippe a également été interrogé sur une possible "convergence des luttes", une expression qu’il contredit. "J’ai du mal à voir une convergence entre des militants d’extrême gauche qui viennent perturber les amphis et les soignants dans les hôpitaux. J’ai du mal à voir la convergence entre ceux opposés à la réforme ferroviaire et les salariés d’Air France qui demandent des salaires plus élevés", a-t-il réagi.