Hier soir, les députés ont adopté la proposition de loi qui vise à lutter contre le développement de la prostitution en France, notamment en pénalisant les clients.
Mercredi 4 décembre, les députés ont approuvé à "une majorité de 268 voix contre 138 (et 79 abstentions) ce texte qui punit l’achat d’actes sexuels d’une contravention de 1 500 euros".
Au total, 238 députés socialistes ont voté en faveur de cette proposition de loi ainsi que 11 députés UMP, quatre UDI et la plupart des députés Front de gauche. A l’inverse : "le non est dominé par l’UMP (101 contre) et les députés écologistes (12 sur 17), ainsi que des parlementaires radicaux de gauche et cinq députés socialistes". François Fillon, Christian Jacob ou Jean-Louis Borloo ont choisi l’abstention.
Adopté avec 268 voix pour et 138 contre à l’Assemblée, ce texte de loi sera maintenant examiné par le Sénat début 2014.
Engagement de campagne de François Hollande pendant sa campagne présidentielle, ce texte de loi prévoit "une amende de 1500 euros pour tout achat de services sexuels - le double en cas de récidive". Ce texte a littéralement créé la polémique. Cette proposition de loi comprend également "des mesures d’accompagnement social et professionnel pour ceux et celles qui souhaitent quitter la profession, et la facilitation de l’accès à un titre de séjour pour les prostituées étrangères".
Le délit de racolage passif est également supprimé. "Si le texte est également adopté par le Sénat, début 2014, la France suivra les pas de la Suède et de la Norvège, pays précurseurs dans la lutte contre la prostitution".