Un tweet de Valérie Trierweiler en soutien à Maude Versini, une mère en détresse, s’est invité au voyage de François Hollande au Mexique.
" Valérie Trierweiler s’invite au voyage de Hollande au Mexique ", commente la presse nationale ce jeudi, rapportant le tweet qu’elle a posté pour contraindre l’Exécutif à se pencher sur le cas de Maude Versini dont les trois enfants auraient été enlevés par leur père, ex-gouverneur de l’État de Mexico.
Un tweet qui pourra mettre dans l’embarras son ancien compagnon, en rendez-vous ce jeudi avec son homologue mexicain, Pena Nieto.
Dans son agenda,
François Hollande avait surtout prévu de discuter économie avec les autorités mexicaines. La preuve - hormis les ministres de la Culture et des Affaires sociales, Aurélie Filippetti et Marisol Touraine - le chef de l’Etat est accompagné d’une importante délégation composée essentiellement de chefs d’entreprise dont les dirigeants de Thales, Alstom, Schneider, GDF Suez, Total…
L’objectif pour le régime actuel est que d’ici 2017, le volume des échanges commerciaux et investissements avec le Mexique soit doublé. En 2013, ceux-ci avaient progressé de 14% par rapport à 2012 pour atteindre 3,9 milliards d’euros, rapporte Le Figaro. Selon la même source, le savoir-faire français est fortement sollicité par Mexique où une " vague réformiste " a été engagée par le n°1 local, notamment dans le domaine de la santé et l’énergie. D’autres secteurs feront l’objet d’une signature d’accords, une trentaine environ, entre les deux présidents, fait savoir Les Echos. Parmi eux, l’éducation, l’aéronautique, les infrastructures, la sécurité…
La visite de la délégation française durera deux jours, au cours de laquelle François Hollande doit intervenir au Sénat mexicain ce jeudi, suivi d’un dîner d’Etat. Vendredi, il visitera le site archéologique préhispanique de Teotihuacan près de la capitale puis inaugurera avec son homologue mexicain le campus franco-mexicain de l’Université aéronautique de Queretaro (200 km au nord de Mexico), qui est le fruit d’une collaboration du pays hôte avec les groupes français Safran et EADS-Eurocopter, souligne les Echos.