Le Président Emmanuel Macron a condamné les violences perpétrées par des manifestants extrémistes durant le traditionnel défilé syndical, le mardi 1er mai à Paris.
Actuellement en déplacement en Australie, le chef d’État Emmanuel Macron a réagi aux échauffourées qui ont perturbé la manifestation syndicale du 1er mai. Il condamne ces violences avec une absolue fermeté.
Je condamne avec une absolue fermeté les violences qui ont eu lieu aujourd’hui et qui ont dévoyé les cortèges du 1er mai. Tout sera fait pour que leurs auteurs soient identifiés et tenus responsables de leurs actes.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 1 mai 2018
Le Premier ministre a également rejoint les déclarations du président de la République en condamnant ces actes de violence. D’ailleurs, 200 personnes ont été interpellées durant cette manifestation, selon la préfecture.
#1ermai : Je condamne les violences avec la plus grande fermeté, ainsi que l’irresponsabilité des discours radicaux qui encouragent de tels agissements. De nombreuses interpellations ont été réalisées. Je souhaite que les casseurs répondent de leurs actes devant la Justice.
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 1 mai 2018
Edouard Philippe, le Premier ministre, a tenu à remercier les forces de l’ordre qui ont assuré la sécurité des syndicaux qui sont venus manifester pacifiquement.
Au commissariat du 13ème. J’ai tenu à venir saluer ceux qui ont assuré la sécurité des Français venus manifester pacifiquement ce #1ermai. pic.twitter.com/CkZD9toTeb
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 1 mai 2018
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La présidente du Front National Marine Le Pen a dénoncé le "laisser-aller" du gouvernement face aux manifestants, responsables des débordements du 1er mai.
"Ces milices d’extrême gauche devraient être dissoutes depuis bien longtemps. Mais le problème, c’est que le pouvoir de gauche fait preuve à leur égard d’une mansuétude et maintenant on peut presque dire d’une complicité", a-t-elle confessé.
Inacceptable saccage de Paris par les milices d’extrême-gauche, galvanisées par le laxisme du pouvoir. Il est temps de frapper fort sur ces agitateurs professionnels ! MLP #1erMai #Austerlitz
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 1 mai 2018
Laurent Wauquiez, président des Républicains, a affirmé la "faillite de l’État régalien". "Il est urgent de rétablir l’autorité : soutien total à nos forces de l’ordre qui font face à ces voyous", a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Terribles images aujourd’hui pour notre pays. Faillite de l’État régalien. Il est urgent de rétablir l’autorité : soutien total à nos forces de l’ordre qui font face à ces voyous. #1erMai
— Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) 1 mai 2018
Geoffroy Didier, secrétaire général des Républicains, a également déploré le laxisme du gouvernement sachant en avance le risque de débordement. Selon lui, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb doit s’expliquer.
Comment, malgré la connaissance du risque, le gouvernement a-t-il pu laisser plus d’un millier d’individus, cagoulés et équipés pour casser, s’ameuter à Paris ? Plutôt que de condamner, @gerardcollomb doit s’expliquer ! #1ermai #Manif1mai pic.twitter.com/0F5ttAXFwd
— Geoffroy Didier (@GeoffroyDidier) 1 mai 2018
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Emmanuel Macron a été critiqué par certaines personnalités politiques, surtout sur son absence le 1er mai. Le locataire de l’Élysée a riposté en indiquant qu’un président de la République ne prenait pas de jour férié.
Macron esquive le 1er mai ? « Je ne suis pas de tempérament à esquiver quoique ce soit. Je continue à travailler, les réformes continueront à être menées (...) Il n’y a pas de jour férié quand on est président (...) C’est une fausse polémique complète »#MacronSydney pic.twitter.com/UysGe8MdF6
— FX Bourmaud (@fxbourmaud) 1 mai 2018
"Mon travail n’est pas de regarder la télévision et de faire des commentaires d’actualité, il est d’agir pour le pays, chaque jour, partout, c’est ce que je fais", a-t-il conclu.
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(Source : RTL, huffingtonpost)