Après avoir appris la décision de l’Etat français de reconduire vers la Bulgarie et la Roumanie les Roms et les gens du voyage coupables de délits ou de fraudes, la Commission européenne se dit ni pour ni contre.
Son porte-parole, Matthew Newman, a déclaré que "c’est à la France de décider comment appliquer le droit européen concernant la liberté de mouvement des citoyens européens, sur la base du cas par cas".
Dans un courriel adressé au journal Le Monde, le porte-parole a toutefois précisé que "l’expulsion d’un citoyen européen au sein d’un pays membre doit se faire après examen, par les autorités du pays, de la réalité des crimes commis par la personne, et des conditions de son intégration dans le pays où elle sera expulsée ". Et le représentant de l’UE de rappeler que les lois européennes interdisent plutôt les discriminations fondées sur l’appart3enance ethnique.