Paris assistera une nouvelle fois ce 1er mai à une désunion des formations syndicales. Divisées sur la question de politique gouvernementale, CGT & FO d’un côté, CFDT & l’Unsa de l’autre, défileront séparément.
En métropole, le 1er mai sera marqué une nouvelle fois par la désunion qui anime les principales formations syndicales depuis 2012. Si auparavant, l’emploi et la reforme des retraites étaient les principaux points de discorde entre les syndicaux, cette-fois, c’est le Pacte de responsabilité et plan d’économies à 50 milliards d’euros qui divisent les formations.
Pour la CFDT et l’Unsa, la célébration de cette journée du travail sera axée autour du thème " Europe, emploi, progrès social ". Un rassemblement est ainsi prévu à Paris en fin de matinée. Des représentants syndicaux espagnols et belges se joindront aux membres parisiens pour deux débats thématiques, rapporte Libération. " Ce sera aussi l’occasion de dire que certaines mesures du plan d’économie (de 50 milliards, ndlr) du gouvernement ne nous conviennent pas ", a indiqué Laurent Berger, un des leaders de la CFDT.
La CGT, FO, la FSU et Solidaires, pour leur part, se donnent rendez-vous, place de la Bastille à la place de la Nation, à partir de 15 heures locales pour un défilé " contre le pacte de responsabilité et la politique d’’ austérité ’ du gouvernement de Manuel Valls ", rapporte encore le quotidien national.
Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière, quant à lui, animera un meeting à Lyon au cours duquel sont attendus Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent du Front de gauche, Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier, syndicaliste chez PSA, de Lutte ouvrière.
A travers toute la métropole, les quatre formations syndicales ont prévu au total quelque 300 défilés ce jeudi.