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En France, l’ensemble du territoire national est touché par une propagation rapide de la pandémie de coronavirus. Les mesures de restriction ne sont pas les mêmes partout.
Plus d’un an après l’apparition de la Covid-19, le port du masque est devenu obligatoire dans la vie de millions de personnes dans le monde. En France, cette mesure est appliquée dans les commerces, au travail, et même dans la rue, rappelle RTL.
Depuis le 20 juillet, le port du masque est devenu obligatoire dans tous les lieux fermés accueillant du public, et 4 mois après, le 2 novembre, tous les élèves dès l’âge de six ans doivent le porter. Ce dispositif a été pris dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus, mais il n’est pas obligatoire partout en France. Effectivement, certaines zones continuent d’échapper au port obligatoire de masque.
La chaîne LCI note le cas des Antibes. Dans cette ville, porter un masque ou non dépend de l’endroit où chacun voudrait se rendre. Le maire de la ville compte sur la responsabilité individuelle, ainsi, le masque est obligatoire en centre-ville, mais pas en bord de mer ou dans les parcs. "Nous pensons que c’est l’endroit où il y a beaucoup de monde que les gens doivent être masqués. Lorsqu’ils sont dans des situations où ils sont pratiquement isolés, il n’y a aucune raison de les obliger à porter le masque", a expliqué le maire.
Antibes se trouve pourtant dans le département de France métropolitaine qui enregistre le plus de cas positifs et les variants ne cessent de gagner du terrain. Dr Olivier Bausset a alerté que plus de la moitié des positifs sont des variants et on s’attend à ce que dans quelques semaines, le variant anglais ait complètement pris le dessus.
Le cas de Dunkerque est également cité par la chaîne RTL. En raison de la circulation rapide du variant britannique, plus contagieux, la préfecture a adopté un nouvel arrêté pour renforcer les mesures sanitaires sur les territoires de la communauté urbaine de la ville.
Le port du masque sera ainsi obligatoire dans certains endroits très fréquentés de la ville : les marchés publics, les zones piétonnes ou encore lors de manifestations. Les préfets disposent effectivement du pouvoir d’imposer le port du masque, en vertu de l’état d’urgence sanitaire. Ce pouvoir doit, cependant, intervenir, au terme du décret du 10 juillet, seulement "lorsque les circonstances locales l’exigent".
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