Une enquête flash concernant la nouvelle souche de la Covid-19, découverte au Royaume-Uni, a été menée par l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale).
Le variant de coronavirus, identifié au Royaume-Uni pourrait devenir "dominant" dans l’Hexagone, entre "fin février et mi-mars", rapporte France Info. Cette estimation a été évoquée après une enquête flash réalisée pendant 2 jours par l’Inserm, le 7 et 8 janvier. Ce sondage a permis d’établir, par séquençage génétique, que ce variant représentait entre 1% et 2% des cas de Covid-19, 1,4%, selon la Voix du Nord.
Le variant britannique, également appelé VOC 202012/01, est plus contagieux que la souche d’origine. La chaîne note qu’en toute logique, il va se propager dans les prochaines semaines, avec une diffusion à 70% plus rapide, selon les chercheurs de l’Inserm.
La circulation active de la nouvelle souche britannique joue un rôle majeur dans la situation sanitaire, notamment dans l’estimation du niveau futur des hospitalisations. Les chercheurs ont indiqué que le pic de la première vague pourrait être atteint à la fin de mars dans le meilleur scénario, si l’épidémie est stable hors variant et la contamination du variant est limitée à 50% . Dans un scénario plus pessimiste, les hospitalisations hebdomadaires pourraient dépasser 20 000 dès la mi-février.
Au micro de BFMTV, dimanche 17 janvier, le Pr Yazdan Yazdanpanah, membre du conseil scientifique a indiqué qu’il est très important d’avoir un deuxième point pour voir comment circule le variant (après celui qui a mesuré la circulation du variant à 1,4 % des cas), rapporte La Voix du Nord. "Si on voit que cette progression s’accélère, je pense malheureusement qu’il faudra passer au reconfinement", a-t-il estimé. Selon ses dires, le nombre de nouvelles hospitalisations et la progression du taux d’incidence seront déterminants dans les prochains jours.
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