Un sondage exclusif réalisé par l’Ifop pour Paris Match a analysé l’image de la Première dame, Brigitte Macron. L’épouse du chef de l’Etat a été comparée à ses prédécesseurs notamment Bernadette Chirac, Carla Bruni-Sarkozy et Danielle Mitterrand.
Il y a quelques années, Brigitte Macron était une citoyenne lambda avant de devenir une personnalité célèbre. Un premier sondage réalisé par l’Ifop pour Paris Match le prouve.
L’épouse du chef de l’Etat Emmanuel Macron a en effet réussi son entrée à l’Elysée avec une cote de popularité de 67%. Elle dépasse largement celle de son mari qui en a 25 points de moins. Mais l’enquête révèle qu’elle a une influence positive sur le président de la République (64%). Elle a soutenu son mari durant la campagne sans compter sa présence au Louvre le soir de la victoire et les déplacements actuels du président de la République. Ainsi, elle est devenue un vecteur essentiel de la communication présidentielle.
L’ancienne professeure de français a séduit toutes les tranches d’âges chez les moins de 35 ans (70%) comme les plus de 65 ans (74%). Sa célébrité dépasse les clivages politiques. Si 94% des sympathisants LREM l’apprécient, les faveurs des sympathisants socialistes et les Républicains le sont un peu moins. Par ailleurs, près de 50% des Insoumis sont fans de la Première dame. Seuls les soutiens de Marine Le Pen ont une mauvaise estime d’elle avec près de 75% d’avis non favorables. Malgré cette popularité, près 50% des Français estiment que Brigitte Macron devrait rester davantage en retrait.
A l’instar de Carla Bruni-Sarkozy, Brigitte Macron remporte la cote face à son mari. Durant la présidence de Nicolas Sarkozy, la chanteuse a recueilli 68% d’opinions favorables contre 37% pour son époux. L’épouse d’Emmanuel Macron est aussi ultra populaire que Bernadette Chirac, première dame préférée des Français, mais arrive derrière elle. Elle devance toutefois Danielle Mitterrand et Carla Bruni-Sarkozy. "L’actuelle première dame s’inscrit davantage dans la continuité que dans la rupture par rapport à celles qui l’ont précédée", a confié Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop.
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