La situation a empiré jeudi et vendredi sur le site de Censier de l’université Paris-3. Une situation qui a abouti à une opération d’évacuation parfaitement justifiée, selon la ministre de l’Enseignement supérieur.
Les forces de l’ordre sont intervenues ce lundi matin pour évacuer le site de Censier de l’université Paris-3. Une cinquantaine de personnes étaient concernées par cette mesure. D’après le communiqué de la préfecture de police, la procédure s’est déroulée dans le calme et sans aucun incident. Invitée de la Matinale d’Europe1, la ministre de l’Enseignement supérieur a précisé que cette opération est tout à fait justifiée. En effet, le président a annoncé une détérioration du système électrique jeudi, et vendredi.
Une personne a été admise à l’hôpital à la suite des affrontements survenus jeudi et vendredi entre les étudiants. Selon la ministre, le président ne pouvait plus assurer la sécurité des personnes, y compris de celles qui empêchaient le fonctionnement de l’université. "Quand les présidents en viennent à appeler les forces de l’ordre, c’est qu’ils ne maîtrisent plus ce qui se passe dans les établissements. Dans ce cas, c’est normal que les forces de l’ordre interviennent", a expliqué Frédérique Vidal.
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Les blocages persistants au sein des universités notamment ceux de Rennes 2 et Sciences Po inquiètent plus d’un. Frédérique Vidal a toutefois confirmé que tous les examens se dérouleront comme il se doit. "Nous sommes en lien avec les présidents des universités pour faire en sorte que les examens soient organisés de la façon la plus sereine possible", a déclaré la ministre. Dans certains cas, les épreuves se dérouleront dans d’autres locaux, sous la surveillance de la police, ou à domicile.