La vaccination contre le coronavirus est ouverte aux adolescents de 12 à 17 ans. L’Agence du médicament (ANSM) surveille de près les effets secondaires de ces vaccins sur les jeunes.
Dans le cadre de la lutte contre la pandémie de coronavirus, la vaccination est ouverte aux jeunes de 12 à 17 ans depuis le 15 juin dernier, rappelle le journal Ouest France.
L’utilisation du vaccin Comirnaty des laboratoires Pfizer-BioNTech a été autorisée. Au 29 juillet, près de 2,4 millions de ces jeunes ont reçu au moins une dose.
En un mois et demi, 66 événements indésirables graves ont été observés chez les jeunes après la vaccination.
Les autorités sanitaires ont d’ailleurs, rappelé que "le profil des effets indésirables est globalement semblable à celui des adultes".
Vendredi 30 juillet, l’Agence du médicament (ANSM) a publié son point hebdomadaire sur la surveillance des vaccins contre la Covid-19.
Les effets secondaires de ces sérums sur les jeunes ont été examinés par l’ANSM. Les résultats de sa dernière enquête de pharmacovigilance font état d’un cas de myocardite chez les adolescents.
Effectivement, l’agence a précisé qu’une inflammation du muscle cardiaque, en cours de rétablissement, a été observée parmi ces effets indésirables graves. Le journal rappelle que la myocardite est déjà répertoriée chez les adultes, plus souvent après la deuxième dose du vaccin Pfizer et chez des hommes jeunes.
Le risque d’augmentation de la tension artérielle est l’autre effet secondaire confirmé pour ce vaccin.
Outre la myocardite, l’ANSM a également classé comme "signal potentiel" les troubles menstruels. Ils se manifestent notamment par des règles plus abondantes, décalées par rapport au cycle habituel…, après la vaccination par Pfizer ou Moderna, avec un signalement à l’Agence européenne des médicaments (EMA). Le journal précise que 36 cas ont été signalés après la vaccination avec Moderna et 229 après l’injection du vaccin Pfizer.
L’ANSM note aussi avoir répertorié "un cas de choc anaphylactique ayant conduit au décès d’une personne d’une vingtaine d’années après une vaccination avec Comirnaty". Elle a fait probablement référence à la mort de Maxime Beltra.
L’agence a toutefois, signifié que rien ne permet de conclure que ce décès est en lien avec la vaccination étant donné le délai de survenue tardif (10 heures après l’injection), et la très probable exposition post-vaccination à un allergène chez cette personne, ayant un antécédent d’allergies alimentaires connu.
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