Le ministre de l’Éducation nationale est confiant par rapport à la mobilisation des enseignants prévue le 22 mars prochain. D’après lui, cette manifestation ne sera "pas trop forte".
Le gouvernement fait actuellement face à une fronde de la part des fonctionnaires. Une grogne de la part des cheminots que les enseignants vont bientôt rejoindre. Malgré cette manifestation du corps éducatif le 22 mars 2018, Jean-Michel Blanquer se veut confiant quant à l’intensité du mouvement. D’après lui, cette mobilisation de l’Éducation nationale ne sera "pas trop forte". Le ministre estime en effet qu’une bonne partie des enseignants a compris les réformes mises en place par le gouvernement au niveau de l’Éducation nationale.
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Outre cette confiance en la sagesse des enseignants, Jean-Michel Blanquer a tenu à leur adresser un message. "J’ai un message pour les enseignants. On n’a pas besoin de grève pour se parler et je n’ai pas besoin de grève pour comprendre les revendications. On a le droit de la faire, c’est un droit constitutionnel, mais on n’en a pas besoin. Ça ne rend service à personne. Certaines nous ont mis en difficultés", a déclaré le ministre de l’Éducation nationale.
Le principal point de dissidence réside dans la question des zones rurales. Les opposants au régime ainsi que les syndicats estiment que les fermetures de classes sont trop importantes. De son côté, Jean-Michel Blanquer pointe du doigt un faux procès. Il assure qu’il y aura "moins de fermetures de classes rurales à la rentrée 2018 qu’en 2015 et 2016".
Source : Atlantico, Le Figaro