L’unique survivant des commandos des attentats du 13 novembre 2015 a accepté de parler au juge chargé de l’enquête, ce vendredi.
Salah Abdeslam a été arrêté en mars 2016 à Molenbeek (Belgique) dans le cadre de l’enquête sur les attentats qui ont fait 130 morts à Paris en novembre 2015. Depuis son arrestation et son transfert à Paris, l’unique survivant des commandos de ces attentats s’est muré dans son silence. Il n’a accepté de parler que ce vendredi, sans toutefois évoquer les attentats sanglants de Paris, et encore moins son implication.
Une proche du dossier, citée par RTL indique que Salah Abdeslam s’est confié au juge chargé de l’enquête. S’il s’est exprimé s’est pour "dédouaner la personne qui l’a conduit dans Bruxelles le 14 novembre", rapporte cette même source. Ce vendredi, Salah Abdeslam a été confronté à Ali Oulkadi. Ce dernier a été mis en examen pour lui avoir servi de chauffeur au lendemain des attentats de novembre 2015.
Le détenu le plus surveillé de France affirme n’avoir "jamais sollicité" l’aide de Ali Oulkadi, un proche de son frère Brahim mort en kamikaze le 13 novembre, lors de sa cavale. "Il ne pouvait pas savoir que j’étais l’ennemi numéro un", a-t-il souligné.
Alors qu’une trace de l’ADN de Ali Oulkadi a été retrouvée sur une fourchette dans l’un des appartements conspiratifs, les 2 hommes insistent qu’il n’y est jamais entré.