Pour répondre aux inquiétudes actuelles dans le milieu viticole, le secrétaire d’État Christophe Castaner a confié que le vin "n’est pas notre ennemi", rappelant tout de même que l’alcoolisme l’est.
Sur BFMTV et RMC Christophe Castaner - secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement et délégué général de LREM - affirme que bien évidemment il y a de l’alcool dans le vin, mais il s’agit d’un alcool qui n’est pas fort et qui, du coup, fait partie de "notre tradition, de notre culture, de notre identité nationale". Si le principal intéressé dit que le vin "n’est pas notre ennemi", "l’alcoolisme est toujours notre ennemi".
Pour lui, il ne faut pas négliger l’alcoolisme. Il ne faut pas penser que "parce que nous produisons plus de vin que nous fabriquons de whisky, il faut considérer qu’il y en a un qui serait bon et l’autre mauvais", a souligné l’homme politique. L’alcoolisme représente un grand danger, c’est une question de niveau de consommation et donc il ne faut pas négliger cela, martèle-t-il ensuite.
Jeudi, l’Académie du vin de France a signé une tribune dans Le Figaro appelant Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, à cesser de diaboliser le vin, que l’institut considère comme une part de la civilisation française.
La ministre estimait qu’il n’y avait pas de différences entre les autres alcools et le vin. Ces propos sont inacceptables pour l’écrivain Bernard Pivo, le géographe Jean-Robert Pitte, l’oncologue David Khayat et plusieurs autres membres de l’Académie.
>> Notre dossier sur Christophe Castaner.
(Sources : Europe 1, Bfmtv, Le Figaro)