Ce lundi, le Premier Ministre Edouard Philippe avoue être "favorable" à la réduction de la vitesse à 80 km/h (au lieu de 90), sur les routes départementales et nationales, sachant que le nombre de décès sur les routes a monté en novembre.
"A titre personnel, j’y suis favorable car je sais que deux tiers des accidents se concentrent sur ces tronçons de routes nationales et départementales bidirectionnelles aujourd’hui limitées à 90 km/h", a déclaré Edouard Philippe lors d’un point-presse tenu à Coubert (Seine-et-Marne). "La décision sera prise au mois de janvier", pendant le Comité interministériel de la sécurité routière qui va avoir lieu d’ici une semaine.
Selon la presse français, au mois de novembre, 281 personnes ont trouvé la mort sur les routes, 23 de plus par rapport au mois de novembre 2016, soit une hausse de 8,9 %.
Par contre, autres indicateurs sont en baisse, révèle la Sécurité Routière. A savoir : -1,8 % pour les accidents corporels (92 en moins), -1,9 % pour le nombre total de personnes tuées ou blessées (128 en moins) et -6,1 % pour le nombre victimes hospitalisées plus de 24 heures (136 en moins).
Au mois d’octobre, le nombre de personnes tuées restait stable, ce qui laissait croire une légère inflexion de la mortalité routière sur les 12 derniers mois. En 2016, 3.477 personnes ont perdu la vie sur les routes de la Métropole. Ce bilan est très éloigné de l’objectif de passer sous la barre des 2 000 décès en 2020 qu’avait fixé Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, en 2012.
>>Notre dossier sur Edouard Philippe