Les 14 victimes signalées sont des personnes très âgées qui souffrent de nombreuses pathologies, a affirmé la ministre de la Santé Agnès Buzyn.
Mise sur le marché en mars, la nouvelle formule du Levothyrox a déjà fait l’objet de nombreuses plaintes. Récemment, il a été suspecté d’être lié à 14 décès. Invitée sur BFMTV ce mardi, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a tiré les choses au clair. Elle a déclaré que les analyses sont en cours, mais aucun lien n’a été établi entre les décès et le médicament. "Quatorze décès ont été signalés dans la base, mais sur 3 millions de personnes prenant du Levothyrox, il est attendu d’avoir des décès (...) Je rappelle qu’il y a 50 000 personnes qui meurent chaque mois en France, donc parmi elles il y en a qui prennent du Levothyrox", a-t-elle précisé.
Selon la ministre de la Santé, l’analyse des 14 décès a révélé que les victimes étaient des personnes très âgées avec beaucoup de pathologies. D’autant plus, qu’elles prenaient beaucoup de médicaments. Agnès Buzyn a précisé que les résultats de l’analyse seront présentés en janvier. Au 20 novembre, la base nationale de pharmacovigilance a recensé 14 842 cas, dont 14 sans lien établi avec le Levothyrox, avait twitté l’ANSM.
Face à la colère de nombreux patients, les autorités de santé ont mis en place des alternatives du Levothyrox pourtant utilisé par millions de personnes.
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