Plus de 90 substances jugées prioritaires seront surveillées, le glyphosate en fait partie et cela nécessitera un budget hors norme.
Le 28 novembre, une convention et un accord-cadre pour améliorer les connaissances sur les pesticides dans l’air ambiant et l’exposition des populations ont été signés entre L’Atmo France et l’Anses (l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). En termes de cette convention et accord, les organismes contrôlant l’air comme Airparif, Air Paca ou Air Breizh doivent, en 2018, mettre en place une campagne explorant et mesurant le taux de pesticides dans l’air. Actuellement en France, les particules fines (PM10, inférieures à 10µm), le dioxyde d’azote (NO2), le dioxyde de soufre (SO2) et l’ozone (O3) sont les quatre polluants les plus réglementés.
Durant un an de campagne, les prélèvements seront faits sur deux endroits par région. Marine Tondelier précise que le but est « d’évaluer l’exposition moyenne de la population aux pesticides et de montrer que celle-ci n’est pas seulement due à l’alimentation ou à l’eau, mais aussi à l’air ». Depuis plusieurs années, énormément de substances utilisées sont reconnues comme dangereuses et cancérigènes. Le glyphosate, le Fipronil ou le chlordécone en font parties. La fiscalité sur les pesticides a mis en œuvre un budget d’un million d’euros afin de mener à bien cette campagne.
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