Le tribunal de Toulouse a condamné le laboratoire Merck à délivrer l’ancienne formule du Levothyrox en Haute-Garonne. Le juge s’est déclaré incompétent pour les patients des autres départements.
Le premier procès du Levothyrox a été jugé ce mardi en Haute-Garonne. Le tribunal de Toulouse a condamné le laboratoire Merck à délivrer l’ancienne formule du médicament.
Environ 90 patients ont ressenti des effets secondaires indésirables de la nouvelle formule. Le médicament doit traiter la thyroïde. Les malades ont réclamé l’ancienne version qui ne leur provoquait pas autant de difficultés.
Le juge des référés a condamné le laboratoire Merck à faire machine arrière et à délivrer que la version précédente du médicament. Une astreinte de 10 000 euros par jour par infraction constatée vient assortir cette décision de Justice.
Le juge de Toulouse s’est cependant déclaré incompétent pour statuer sur les dossiers à l’extérieur de Haute-Garonne.
Agnès Buzyn, ministre de la Santé, avait déclaré en direct dans le Journal Télévisé d’Antenne Réunion : "Tous les patients qui sont bien avec la nouvelle formule et les nouveaux patients doivent rester sur la nouvelle formule. Si les effets secondaires persistent, il faut consulter son médecin traitant. Nous avons diversifié l’offre de médicaments. Pour ceux qui ont des effets trop sévères, les médecins peuvent les rediriger vers l’ancienne version mais il y en a très peu, ce sont des stocks."
Des alternatives au médicament ont été distribuées à La Réunion suite aux signalements d’effets indésirables avec des troubles sérieux comme des vertiges.
Michelle, touchée par les effets indésirables de la nouvelle formule du Levothyrox, avait décrit l’enfer de son quotidien à Antenne Réunion. Un témoignage poignant.