La CFDT, de la CFTC et de l’Unsa demandent à ce que le gouvernement ajuste "les ordonnances et les décrets d’application" du code du Travail.
Représentées respectivement par Laurent Berger, Philippe Louis et Luc Bérille la CFDT, la CFTC et l’Unsa, demandent au gouvernement d’"ajuster les ordonnances et décrets d’application qui viendront afin de donner les moyens" au dialogue social sur la réforme du code du travail.
Dans une tribune avec Les Echos, les syndicats ont fait part de leurs constats
Pour ces syndicats, "les projets d’ordonnance déséquilibrent le texte au détriment des salariés" ; "En facilitant les licenciements - au point d’imposer à la justice prud’homale une limitation des indemnités versées aux victimes de licenciements illégaux -, en imposant une instance unique de représentation des personnels dans les entreprises sans garantir les moyens qu’elle et ses élus auront pour exercer leurs missions, en ouvrant la voie à des négociations sans organisation syndicale dans l’entreprise jusqu’à 50 salariés", ont-ils étayé. " Equilibrer les relations de travail est une question de justice sociale autant que d’efficacité économique. C’est aussi un élément de la confiance et du respect sans lesquels le dialogue social ne peut se développer", ont-il martelé.
Persuadés que le dialogue social est d’une importance capitale dans cette réforme, les syndicats ont souligné que ce n’est ni un « coût à réduire » ni « du temps perdu ».