Un rapport du Laboratoire central de surveillance de la qualité de l’air (LCSQA) fait état de l’amélioration progressive de la qualité de l’air en France.
C’est une bouffée d’air frais et propre que le rapport du Laboratoire central de surveillance de la qualité de l’air (LCSQA) apporte à la France. Selon le document, il y aurait une amélioration progressive de la qualité de l’air sur le territoire de l’hexagone. Cette tendance positive est perceptible en général même si des dépassements sont encore observés dans certaines régions. La qualité de l’air est jaugée selon les normes européennes sur les particules fines et les oxydes d’azote.
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D’après l’analyse faite par le LCSQA, principalement centrée sur l’évolution de la pollution atmosphérique, cette qualité de l’air en France est imputable aux "stratégies et plans d’action" exécutés depuis plusieurs années afin de réduire les émissions polluantes. Ainsi, le rapport fait état entre 2000 et 2010 de concentrations de dioxyde d’azote (NO2) dans l’air ambiant ayant "baissé de 17,3 % et celles de particules PM10 (pour les particules de diamètre inférieur à 10 microns) de 15,1 %". En ce qui concerne les pics d’ozone (O3), une réduction de 33 % a été enregistrée.
Pour les années les plus récentes, nous pouvons noter une tendance accentuée à la baisse des niveaux de particules et des pics d’ozone. Les métaux lourds ont "aussi baissé substantiellement" et les composés soufrés "très largement", indique toujours le rapport publié à l’occasion de la Journée nationale de la qualité de l’air. Toutefois, les inquiétudes sont encore présentes par rapport aux fluctuations des composés azotés dans les particules fines (nitrates). Ces tendances stagnent en effet depuis les années 2000.
Source : Europe 1