Alors qu’il est passé au niveau supérieur dans l’opposition au chef de l’Etat, Jean-Luc Mélenchon a ironisé lundi sur "l’ivresse des sommets" qui, selon lui, a saisi Emmanuel Macron.
Non au coup d’Etat social
Invité dans le 20h de
TF1 ce lundi, le leader de la France insoumise
Jean-Luc Mélenchon a annoncé l’organisation d’un
"rassemblement populaire" le 23 septembre à Paris. Cette mobilisation a pour objectif de protester contre la
Réforme du Code du Travail par ordonnances adoptée récemment.
"Je propose que l’on fasse un rassemblement populaire le 23 septembre à Paris, c’est-à-dire d’un coup, on vient tous de toutes les zones de France pour dire "non, on ne se laissera pas faire, on ne lâche rien et on proteste contre le coup d’Etat social", a-t-il martelé.
"L’ivresse des sommets"
Le candidat malheureux à la présidentielle a déclenché la vitesse supérieure dans l’opposition à Emmanuel Macron. Jean-Luc Mélenchon a ironisé lundi sur
"l’ivresse des sommets" qui a selon lui saisi le président de la République. Outre la
réforme du Travail, il a mis l’accent sur l’application à partir du 20 septembre de l’accord de libre-échange avec le Canada (CETA), rapporte
20 Minutes. D’après le
leader de la France insoumise, cela va également dévaster le droit social.
Raille sur la venue de Donald Trump et Benjamin Netanyahou
Jean-Luc Mélenchon n’a pas manqué de souligner le recadrage d’Emmanuel Macron au chef d’état-major Pierre de Villiers.
"Le général devait dire ce qu’il pense vraiment et sincèrement dans les mots qui lui paraissaient les plus adaptés pour décrire son état d’esprit", a estimé le député des Bouches-du-Rhône à propos des coupes budgétaires. En ce qui concerne
la venue de Donald Trump à Paris lors de la Fête nationale, le leader de LFI a raillé un accueil
"insupportablement carnavalesque". Enfin, il a critiqué l’invitation du chef du gouvernement d’extrême droite en Israël Benjamin Netanyahou qui a, selon lui, suscité des haut-le-cœur de tous côtés pour les raisons politiques.