Selon des révélations du Canard Enchaîné, le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot a été grassement payé par des entreprises et par sa fondation. Plusieurs autres membres du gouvernement Philippe ont déjà été contraints de démissionner à la suite d’affaires similaires.
Le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot est au centre de révélations dans le numéro du Canard Enchaîné de ce mercredi 5 juillet. Selon le journal, il a profité de larges rémunérations de la "Fondation pour la nature et l’homme" qu’il a créée. Par ailleurs, EDF aurait versé plus de 460 000 euros à cette dernière jusqu’en 2012, et 100 000 après. Des suspicions de conflits d’intérêts sont dans l’air pour le ministre qui doit se prononcer sur le réacteur pressurisé européen de Flamanville détenu par le groupe.
Les révélations sur Nicolas Hulot ne s’arrêtent pas là. Selon Le Canard Enchaîné, de 2012 à 2017, Veolia a donné 200 000 euros par an à la fondation. "Ce généreux mécène siège même à son conseil d’administration", écrit le journal .
"Tout sera déclaré à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, c’est elle qui appréciera s’il y a conflit d’intérêts". Telle est la réponse de Nicolas Hulot au Canard Enchaîné. L’entrée au gouvernement du ministre, qui est propriétaire de la société Eole Conseil alimentée par les ventes des produits de la marque Ushuaia, a fait hésiter le Premier ministre Edouard Philippe. Plusieurs membres du gouvernement ont d’ailleurs été contraints à la démission à cause des affaires.
Selon toujours Le Canard Enchaîné, la marque Ushuaia appartient à TF1, mais la chaîne a cédé la licence à une dizaine de grands défenseurs de la nature, tels la marque de produit de beauté L’Oréal ou l’opticien Atoll. "Hulot, qui a signé un contrat avec TF1, touche une partie des royalties. En 1992, ce deal juteux lui rapportait déjà 113 000 euros", ajoute le journal.
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