Le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer a annoncé que les communes auront la possibilité de revenir à la semaine de quatre jours dans les écoles. Il s’agit d’une promesse de campagne du président de la République Emmanuel Macron.
Le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer rouvre le dossier sensible des rythmes scolaires. Les communes auront la possibilité de décider d’un retour à la semaine de quatre jours, selon un projet de décret transmis aux syndicats mardi 30 mai. Le texte doit faire l’objet d’un vote consultatif au Conseil supérieur de l’éducation (CSE), le 8 juin prochain.
Le projet de décret en question n’abroge pas la semaine de 4,5 jours mise en place en 2013 sous le mandat de l’ancien président de la République François Hollande, mais permet au directeur des services de l’Education nationale de modifier la semaine scolaire sur proposition conjointe d’une commune et d’un conseil d’écoles. Il s’agit troisième changement de ce genre en neuf ans.
Le président de la République Emmanuel Macron avait promis de donner plus de liberté aux communes au sujet des rythmes scolaires pendant sa campagne électorale. Le weekend dernier, Jean-Michel Blanquer a confirmé qu’un assouplissement sera bien appliqué. Le ministre a cependant précisé que toutes les communes satisfaites du rythme actuellement en vigueur doivent maintenir ceux-ci.
Francette Popineau, cosecrétaire générale du SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire, réclame une concertation entre enseignants, parents et municipalités pour aboutir à "quelque chose de satisfaisant pour les apprentissages des élèves". Le Sgen-CFDT a de son côté opposé qu’aucun pays européen ne pratique un calendrier scolaire similaire à celui que la France s’apprête à adopter.
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