Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, la réforme du baccalauréat est appuyée par le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer. Quels sont les principaux changements ?
Un projet de campagne d’Emmanuel Macron
Dans son programme défendu durant la campagne présidentielle,
Emmanuel Macron veut une réforme en profondeur du bac d’ici la fin de son quinquennat. Le chef de l’Etat a en effet souligné que cet examen des élèves de Terminale sera modernisé. Dans cette perspective, il a annoncé
quatre matières obligatoires à l’examen final. Les autres seront en revanche validées par un contrôle continu, a-t-il annoncé dans le descriptif de son projet. Le
ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer a rejoint cette idée du président français pour un
"bac musclé".
Eviter que le bac soit trop épais
Sur BFMTV lundi 22 mai, le nouveau ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer a défendu ce principe du "bac musclé". Le but est selon lui d’"éviter qu’il soit trop épais, ce qui est le cas aujourd’hui". L’ancien recteur d’académie et dirigeant de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec) insiste par exemple sur le maintien du service national qui est un point de repère très important.
Dans l’attente du calendrier de la réforme
Malgré cette volonté d’apporter des changements pour le
baccalauréat, Jean-Michel Blanquer n’a pas donné de calendrier pour cette réforme ni les modalités. A la question du nombre exact de matières qui deviendraient obligatoires et celles qui seraient évaluées en contrôle continu, le ministre de l’Education s’est contenté de répondre qu’il était beaucoup trop tôt pour le dire.
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baccalauréat.