Quelques jours après sa nomination au poste de Premier ministre, Edouard Philippe a consacré une interview au "Journal du Dimanche". Il a dressé la liste des dossiers prioritaires du gouvernement.
Le président de la République Emmanuel Macron et le chef du gouvernement Edouard Philippe veulent aller vite. Alors qu’ils doivent encore attendre d’avoir d’une majorité parlementaire à l’issue des législatives des 11 et 18 juin prochain, ils veulent activer plusieurs gros dossiers sensibles. Dans un entretien avec Le Journal du Dimanche, le Premier ministre a dévoilé une première feuille de route pour le gouvernement. Quelles sont les priorités pour les deux chefs de l’exécutif ?
Le Premier minister Edouard Philippe a demandé au ministre en charge du budget, Gérald Darmanin, d’examiner les conditions de la mise en œuvre de l’impôt à la source. D’autant plus que le président de la République lui-même a maintes fois réitéré son souhait de revoir la décision du gouvernement Valls de mettre en place l’impôt à la source. Le sujet sera discuté au sein du gouvernement et une décision sera prise dans les plus brefs délais. En ce qui concerne les finances publiques, le chef du gouvernement a annoncé qu’un audit des finances publiques sera lancé "dans les prochains jours". Le résultat de celui-ci devrait influencer sur la mise en place ou non du prélèvement de l’impôt à la source.
La réforme de la loi Travail, chère à Emmanuel Macron figure également dans les priorités du gouvernement. "La réforme du Code du travail a été bien pensée. Nous allons désormais la discuter pour l’enrichir et l’expliquer (...) Mais une fois que la discussion aura eu lieu, il faudra aller vite", a souligné le Premier ministre au JDD. Les discussions se feront entre Edouard Philippe, la ministre du Travail Muriel Pénicaud et les différentes organisations syndicales. Une discussion parlementaire s’en suivra ensuite.
La construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes en Loire-Atlantique, un des dossiers épineux du quinquennat de François Hollande, n’est pas toujours résolue. Afin de baisser le niveau de tension sur cette affaire, une médiation de six mois sera engagée. "Nicolas Hulot et moi souhaitons vraiment que toutes les options soient sur la table. Puis, viendra le temps de la décision et de sa mise en oeuvre", a déclaré Edouard Philippe.
Lire toute l’interview dans le JDD